2.12.08

A independência do serviço público

La nomination du PDG par le pouvoir menace-t-elle l'indépendance du service public ? (Le Monde, 1/12): «(...) Il (le PR) a décidé que le PDG serait nommé en conseil des ministres après avis du CSA et sous réserve qu'une majorité qualifiée de parlementaires n'y fasse pas obstacle. "Il faut mettre fin à une hypocrisie. Je ne vois pas pourquoi l'actionnaire principal de France Télévisions, en l'occurrence l'Etat, ne nommerait pas son président", a-t-il dit, en faisant référence aux entreprises publiques comme EDF, la SNCF ou la RATP. "Voilà un système démocratique où on comprend qui fait quoi et comment", a précisé M. Sarkozy.

«Cette décision a déclenché une levée de boucliers à gauche, mais aussi dans les rangs de la droite. Jack Ralite, sénateur communiste et membre démissionnaire de la commission Copé, a parlé de "démocrature". Didier Mathus, député (PS) de la Haute-Saône, a dénoncé la "berlusconisation" de la télévision, et Noël Mamère s'est insurgé contre cette "régression démocratique" et "le fait du prince".

«Mêmes reproches chez François Bayrou, président du MoDem, qui souligne que "la télévision publique n'appartient pas à l'Etat, encore moins au pouvoir".

Albanel ne veut pas de télé-réalité sur le service public (Le Monde 30/11): «Dans un entretien au Journal du Dimanche, la ministre de la culture, Christine Albanel, a évoqué plusieurs facettes de la réforme de l'audiovisuel public, estimant par exemple que le modèle britannique de la BBC n'est pas celui qu'elle entend mettre en place. Pour justifier cette vision, Mme Albanel a notamment expliqué que la télé-réalité, très présente sur les chaînes publiques britanniques, sera "interdite dans le nouveau cahier des charges de France-télévisions".»

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